Le sacret
« L'oiseau de proie était tellement figé que, de loin, il avait semblé au garçon une motte de terre, et l'oiseau était tellement faible qu'il laissa s'approcher le garçon sans réagir, et, quand le garçon fut proche, il vit que l'oiseau avait une aile blessée et qu'elle pendait sur un côté, et c'était un oiseau au ventre blanc avec beaucoup d'aiglures, et au dos brun avec de fins liserés clairs qui dessinaient comme des écailles, et son oeil était terne, nullement vif et acéré, comme habituellement chez les rapaces. » Dans ce cinquième roman, Marc Graciano, de son écriture caractéristique, précision du vocabulaire, style envoûtant, nous raconte la naissance d'une vocation ; Le Sacret, ou l'enfance d'un autoursier.