Le goût des chats
Les écrivains aiment les chats. Certains ont même été inspirés par leurs chats au point de leur donner, parfois, la parole. A lire l'abondante littérature consacrée au chat, on perçoit bien vite que celui-ci, qu'il soit mâle ou femelle, est, par essence, défini comme exclusivement féminin - le principe masculin étant plutôt dévolu au chien. Le chat apparaît comme la quintessence de la féminité et le mythe du chat métamorphosé en femme le plus récurrent des fantasmes de nos écrivains ! Muse idéale, beauté androgyne troublante, premier lecteur indulgent ou critique sévère, le chat s'impose comme un auxiliaire indispensable de l'oeuvre et de la vie de l'écrivain. Alors, chats écrivains ou écrivains chats ? Entre caresses et ronronnements, voici quelques éléments de réponse en compagnie de Charles Baudelaire, Paul Morand, Charles Perrault, Alexandre Dumas, Edgar Poe, Lewis Carroll, Stephen King, Marcel Aymé, Anne Duperey, Paul Léautaud, Colette, Tennessee Williams et bien d'autres...