Les jours voyous
Après cinq années passées en prison à Nice, le narrateur du roman de Philippe Mezescaze saute dans un train de nuit pour rejoindre Paris. Il a 20 ans, nous sommes en 1976. Hébergé ici ou là, chez un amant d'une nuit ou un ami d'ami, il semble insouciant... De Saint-Germain-des-Prés à la rue Sainte-Anne, du Sept au Palace, il fréquente les hauts lieux gays de la nuit parisienne de l'époque, où se côtoient anonymes et célébrités : voyous, comédiens, prostitués, professeurs, cinéastes. Il est très à l'aise dans ce milieu. Mais les apparences sont trompeuses : en quête de lui-même, le jeune homme ressent une certaine mélancolie. Les étreintes nocturnes et furtives ne comblent pas sa solitude...
PHILIPPE