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Un entretien avec Léo Chabot (extrait) : LC : Laisse-moi me branler ! GD : Yo, man ! Voilà, c'est ça qui a changé par rapport aux années 60, 70, et même 80. C'est que toi, Léo Chabot, tu peux me dire quelque chose comme " laisse-moi me mmmmmh... ", and then all our gorgeously nice friends at Amaan, là, they're actually going to go to print with that, AND GET AWAY WITH IT ! ! ! Because, dans les années 90, thanks to the ever-world-wide-spreading use of hard drugs, and of the youth culture attached to it, je veux dire grâce à MTV et aux rockstars et puis aux popstars, et puis après aux DJs, et à la scène house-techno, which actually took over the world, and the people, le peuple, et aussi un peu à l'art contemporain, qui est finalement la branche intellectuelle, un peu officielle, de tout ça, AND OF COURSE THANXXX TO FAAAAAAAAAAASHION ! ! !, well, il s'est passé une révolution du monde sans effusion de sang. La révolution freestyle, bon esprit. One nation under a groove. Peace, respect, love and unity. Tous ces slogans clubbers ont un sens profond. The politics of dancing ! The politics of, ooooooh, feeling good ! 1984, The reflex, le tube qui est aussi le manifeste politique de l'underground fêtard et danseur. Et au final, il se passe quoi ? The owners of the world, la bourgeoisie pas drôle, sont en train de prendre le pouvoir dans le monde blanc. Parce que la génération des trente-quarante ans actuels est cool. Intégrée. que les autres qui suivent après, c'est encore mieux, C'est l'enfance. Il pourrait y avoir plus de Noirs et plus de House dans le Métro. Et les lumières pourraient vraiment être plus tamisées.