De Kooning, vite
Épuisé depuis dix ans, reparaît enfin l'essai de Philippe Sollers sur le maître américain de l'abstraction lyrique : Willem De Kooning. Comme l'écrivait Michel Nuridsany dans Le Figaro lors de la première édition du livre, en 1988 : « Sollers, bon connaisseur de l'art contemporain, ne pose pas ici au spécialiste et c'est tant mieux. C'est à un double dialogue que nous assistons. Dialogue avec l'oeuvre, d'abord, bien sûr, mais aussi dialogue avec le lecteur qui se trouve apostrophé, convié à entendre la confidence parfois, bousculé un peu, entraîné toujours dans le flot verbal d'une pensée rapide qui, dirait-on, suit le mouvement de la promenade.Magnifique livre, moins "érudit", moins "savant" que partisan, subjectif à la manière dont Baudelaire disait que doivent être les critiques. Livre d'écrivain qui parle en artiste de l'art. Ainsi qu'il conviendrait peut-être plus souvent - si ce n'est toujours - d'en parler. »