Violette Nozière
22 janvier 1915. Dans l'église de la petite commune de Neuvy-sur-Loire, en Bourgogne, on baptise un bébé de sexe féminin âgé de huit jours. Elle s'appelle Violette. Ses parents, Germaine et Baptiste Nozière, sont comblés par l'arrivée de cette enfant. Elle restera leur fille unique qu'ils chériront jusqu'à la fin. Mais on assiste, au fil des pages, à la lente dégradation de la moralité et de l'état d'esprit d'une enfant, puis d'une adolescente, qui ne supporte plus le décalage entre son milieu familial modeste et la vie insouciante de la jeunesse dorée qu'elle retrouve au Quartier latin. Voleuse, menteuse, mythomane, libertine, calculatrice, Violette va mener ses parents par le bout du nez jusqu'à la mort, le 21 août 1933.
Suivent son arrestation, le procès, la condamnation à mort, la grâce du président de la République, la réduction de sa peine aux travaux forcés à perpétuité, la reconstruction de sa vie, sa réhabilitation et ses dernières années, pendant lesquelles elle devra lutter contre la maladie.