L'Année où Rosetta a été tuée
« Pourquoi rouvre-t-on cette affaire si longtemps après ? Sûrement un ordre d’en haut. Le préfet ? Un député ? Le président de la République ? Le pape ? Inutile d’y penser. Il faut respecter la consigne de la plus grande discrétion ! Le seul à connaître la véritable raison de ma présence, c’est ce maire logorrhéique, un vrai moulin à paroles. Pourtant je n’ai pas le choix, ses propos sont le seul moyen de reconstituer ce qui s’est passé l’année où Rosetta a été tuée : le seul espoir de découvrir quelque chose. Je ne peux qu’écouter. »
« Pourquoi rouvre-t-on cette affaire si longtemps après ? Sûrement un ordre d’en haut. Le préfet ? Un député ? Le président de la République ? Le pape ? Inutile d’y penser. Il faut respecter la consigne de la plus grande discrétion ! Le seul à connaître la véritable raison de ma présence, c’est ce maire logorrhéique, un vrai moulin à paroles. Pourtant je n’ai pas le choix, ses propos sont le seul moyen de reconstituer ce qui s’est passé l’année où Rosetta a été tuée : le seul espoir de découvrir quelque chose. Je ne peux qu’écouter. »
Dans un village perdu du Piémont, un commissaire enquête sur la mort tragique de Rosetta survenue quelque vingt ans plus tôt. Affaire de famille ? Crime politique ? Fausses pistes, renseignements sibyllins, mythologie locale — l’enquête progresse tant bien que mal dans un milieu hostile et fermé. Pénétrant peu à peu dans le labyrinthe du passé qu’on a effacé à dessein, parviendra-t-on à reconstituer la vérité ?