Une parfaite chambre de malade, suivi de "La Désagrégation du papillon"
Une jeune femme vient de confier sa grand-mère à une institution médicalisée. Aujourd'hui devenue totalement dépendante, silencieuse et immobile, la vieille dame semble peu à peu s'effacer de toute réalité. Dans la mémoire et l'inconscient de sa petite fille, la solitude est immense... Une jeune fille vient d'apprendre que son frère est malade, qu'il doit passer les derniers mois de sa vie à (hôpital. Jour après jour elle lui rendra visite. De jour en jour leur intimité, la qualité de leur relation va s'intensifier pour devenir le centre de leur existence. Dans la quiétude de la chambre blanche, le temps passe au rythme des saisons... Dans ces nouvelles écrites en 1989, Yôko Ogawa n'évoque pas simplement la douleur de la mort ou la violence de la maladie, elle explore déjà ce sas très particulier, ce passage de la vie à l'absence qui génère un accomplissement des sentiments parfois incomparable avant de venir s'inscrire dans la mémoire.