In nomine Patris
Printemps 1962. Au cours des derniers jours de la lutte sanglante que mènent les plus inconditionnels de l'Algérie française, deux lycéens pieds-noirs plongent aveuglément dans l'action-clandestine, avec la bénédiction de leur aumônier, le père Antonin, cheville ouvrière de l'OAS et apôtre de l'extrême droite chrétienne. Mais l'OAS, qui multiplie attentats et assassinats, est déjà le jouet de nombreuses manipulations... Trente-sept ans plus tard, le même religieux est impliqué dans le décès d'un mineur handicapé mental dont il avait la charge. Son procès et ses à-côtés les moins catholiques sont alors l'occasion d'un amer et poignant déballage. Pour sa défense, il fait appel à l'une de ses anciennes recrues devenue militant socialiste.