Lune trompeuse
1943. Dans l'Italie occupée, Vittorio Lisi, l'un des hommes forts du parti fasciste à Vérone, est retrouvé assassiné. Sa jeune veuve apparaît comme le suspect principal. La délicate enquête est confiée au Major de l'armée allemande ; Martin Bora (que les lecteurs connaissent depuis Lumen).
Bora a récemment été transféré du front russe et récupère des blessures que lui a valu une attaque de partisans. Bora, dont l’orthodoxie politique est douteuse (il s’oppose notamment à la politique antisémite des nazies), sollicite l’assistance de l’inspecteur Sandro Guidi, un policier local qui se retrouve bientôt catapulté dans un monde d’intrigues et de faux-semblants. L’époque est dangereuse, la guerre fauche son lot de victimes. Sur fond tragique de représailles et de déportation de juifs italiens, les deux hommes s’efforcent de surmonter leurs différences et de travailler ensemble. Très vite, les questions se multiplient.
L’homme assassiné était-il un héros ou un salaud ordinaire ? Que signifient les mystérieuses initiales inscrites sur son carnet ? Et quel sens donner à cette lettre tracée dans le sable juste à côté de son corps ? Des membres de la milice fasciste à l’ancien amant de la veuve, des ennemis politiques du défunt à ceux qui connaissent la vérité sur son passé, les suspects potentiels s’accumulent. Menacé de représailles depuis ses rapports sur les exactions des SS en Russie, Bora doit jouer de prudence et composer avec un inspecteur italien un peu trop complaisant.