Margherita Dolcevita
Quinze ans, quelques kilos en trop et un coeur gros comme ça, voici Margherita Dolcevita, dans une fable écologique moderne pleine de verve et d’humour. Quinze ans, quelques kilos en trop et un (grand) coeur qui bat sur un rythme atypique, voici Margherita Dolcevita. Un père bricoleur acharné, une mère qui fume des cigarettes virtuelles, deux frères, l’un fana de foot, l’autre de mathématiques, un grand-père qui avale des yaourts périmés pour se mithridatiser et un chien indéfinissable, Roupillon : c’est la famille de Margherita, habitant un dernier reste de campagne, aux portes d’une petite ville comme tant d’autres. Quant à Margherita, elle écrit des poèmes et dialogue avec la Petite Fille de poussière, un fantôme qui hante une maison frappée, il y a longtemps, par un bombardement. Mais un jour apparaît, juste en face, un énorme Cube noir et menaçant. Il s’agit de la maison des nouveaux voisins, les Del Bene, image d’une modernité maléfique qui fait voler en éclats la vie paisible de l’adolescente. Seul Angelo, leur fils aîné, un beau “vampire blond”, tente de se soustraire à la vie hypocrite de ses parents. Jusqu’au bout, Margherita, qui a découvert les activités louches des Del Bene, se battra pour sa “miette de justice”, avec son humour, son intelligence et son refus des stéréotypes, qui font d’elle une sorte de Zazie italienne. Dans un roman polyphonique, mêlant l’humour, la poésie et les codes du roman policier, Stefano Benni nous offre une fable moderne, qui a remporté un immense succès dans de très nombreux pays.