Prélude à un cri
Stanley Ahearn a un boulot peinard qui lui rapporte de quoi se payer son whisky et ses virées avec des racoleuses. Un soir, il rencontre Vivienne Carnaval dans un bar. Elle a des yeux verts comme on en voit peu et n'a pas l'air farouche. À l'issue d'une soirée bien arrosée, Stanley la ramène chez elle... Il se réveille vingt-quatre heures plus tard dans un sac de couchage, au beau milieu du Golden Gate Park avec une cicatrice au bas du dos. Après examen, il se confirme qu'on lui a volé un rein ! La plupart des gens vivent sans problème avec un seul rein, mais pas Stanley, qui souffre d'une maladie rénale chronique. Désormais, son unique obsession sera de retrouver la fille aux yeux verts et les trafiquants qui l'ont mutilé. Sans l'aide de l'inspecteur Corrigan car Stanley entend bien se venger.
Après Injection mortelle, Le Démon dans ma tête et Le Chien d'Ulysse, Prélude à un cri pousse au paroxysme les qualités de Jim Nisbet : une écriture brillante au service d'une imagination terrifiante et d'un macabre sens de l'humour.