Cold in Hand
Le jour de la Saint-Valentin, une confrontation entre gangs rivaux dégénère et une adolescente est tuée. Lynn Kellogg, collègue et maîtresse de Charlie Resnick, est impliquée dans la fusillade. Le père de la jeune fille décédée cherche à lui faire porter le chapeau, l’accusant de s’être servie de la victime comme bouclier humain. Charlie Resnick tente d’aider sa partenaire à se sortir de cette situation, mais le tact n’étant pas l’aspect le plus saillant de son caractère, il réagit mal – même s’il comprend – aux menaces du père de la jeune fille. Parallèlement, l’enquête que menait Kellogg sur une affaire d’homicide (le meurtre d’une jeune femme immigrée travaillant dans le monde interlope de Nottingham) s’enfonce dans une impasse : l’un des deux témoins principaux a disparu, alors que le second craignant pour sa vie, refuse de parler. Les ramifications de cette affaires, beaucoup plus étendues qu’ils ne le croyaient au départ, plongent Kellogg et Resnick dans un maelstrom de dangers et de trahisons sur fond de criminalité galopante, de trafic de drogue et de drames sociaux.
Pour son grand retour, Charlie Resnick a vieilli et se trouve désormais proche de la retraite. Flic de la vieille école, il ne déborde pas de sympathie – c’est le moins que l’on puisse dire – pour les méthodes d’une soi-disant « nouvelle police » plutôt déplaisante, ni pour celles de certains médias. Mais il sent que quelque part, l’Histoire ne va pas dans son sens.