Le crime de Mathilde
" Je me sens de plus en plus faible... Bientôt je ne pourrai plus parler... Aussi vais-je vous supplier aujourd'hui de me rendre un dernier service, mon enfant. Comme je n'ai vraiment plus le courage de continuer à souffrir et qu'il ne me sera peut-être plus possible de vous le demander, tuez-moi ". La malheureuse Mathilde devra payer cher son terrible geste. Un meurtre reste un meurtre, même lorsqu'il est ordonné par la victime. Torturée jusqu'à la fin de sa vie par un abbé diabolique et sa maîtresse - qui savent le crime qu'elle a commis -, Mathilde se voit contrainte de signer un testament où elle leur lègue pratiquement toute sa fortune, qui, à l'heure de sa mort est considérable. Mais les deux complices sont loin de se douter que la famille de la défunte, se voyant manifestement lésée, a décidé de porter l'affaire en justice.