Salon de 1859 : Texte de la Revue française
Dans sa promenade philosophique à travers l'art contemporain, Baudelaire compose une apothéose poétique de Delacroix. Il évoque aussi des œuvres qui ne figuraient pas au Palais de l'Industrie, les pastels du pré-impressionniste Boudin, les eaux-fortes de Meryon et les géniaux dessins au lavis de Victor Hugo. Son compte rendu est une défense et illustration de l'imagination dans un siècle dont il accuse l'industrialisation comme origine de l'appauvrissement du génie français. La présente édition est une réimpression du texte original tel qu'il avait paru dans la Revue française. Le commentaire détaillé contient des citations abondantes des confrères de Baudelaire - Gautier, Dumas, Du Camp, Castagnary, Delécluze - qui permettent de se faire une idée concrète de la réception de l'art français au milieu du siècle dernier.