Les Responsables face aux situations critiques
Les contremaîtres, éducateurs, chefs de services, chefs de groupe, coachs, directrices d'établissement, gardiens, gendarmes, infirmières, ingénieurs, institutrices, instructrices, managers, médecins, militaires, préfets, prêtres, policiers, pompiers, professeurs, psychiatres, psychothérapeutes ou urgentistes, bref tous ceux qui prennent en charge les autres, doivent faire face quotidiennement à la criticité organisationnelle. Doué d'initiative, de bon sens et soucieux d'équité, ce front office de la Nation a accumulé une solide expérience dans les diverses pratiques fiduciaires de régulation, ce qui lui a permis de se forger une panoplie commune d'outils souples et adaptables.
1. La capacité personnelle à allouer une forte attention aux signaux faibles.
2. L'art de l'interprétation, du diagnostic et de la recherche de sens.
3. L'art du debriefing et de l'explication.
4. L'art de mettre en place des solutions sans créer de dégâts collatéraux.
5. Et enfin l'art du recadrage et de la feuille de route.
De type heuristique, ces savoirs tacites ne sont ni infaillibles, ni normalisables. Ils peuvent donc générer des erreurs. Or, avec la mobilisation de l'opinion suscitée par les médias, une seule erreur peut annuler la légitimité des réussites humaines accomplies jusque là, détériorer la confiance vis-à-vis de profession et justifier encore et encore le vote de nouvelles normes plus restrictives : F. W. Taylor serait-il de retour avec l'ONT, l'Organisation Normalisée du Travail ?
Avec des résumés bilingues français-anglais.