Stone Junction
Un Harry Potter de la contre-culture.
"Lire Stone Junction, c'est comme se retrouver dans une fête ininterrompue, où est célébré tout ce qui compte." (Thomas Pynchon)
Suite à la mort dramatique de sa mère, la détonante Annalee, le jeune Daniel Pearse est recueilli par une société secrète, l'AMO, alliance historique de criminels, d'inadaptés, d'anarchistes, de shamans, de mystiques de la terre, de romanichels, de magiciens, d'alchimistes, de scientifiques fêlés, de rêveurs et autres individus sociologiquement marginaux. Autant de professeurs chargés de transmettre au jeune homme des connaissances allant de la méditation au casse de coffres-forts, en passant par le réajustement karmique, les subtilités du poker, l'escroquerie en tous genres, la maîtrise du déguisement ou les avantages et inconvénients de nombreuses variétés de drogues. Sans parler des secrets de l'invisibilité...
Une fois son initiation achevée, Daniel va entreprendre la quête à laquelle ses maîtres l'ont préparé : un braquage hautement technique visant à dérober au gouvernement un mystérieux diamant venu d'ailleurs, qui pourrait bien être la fameuse pierre philosophale.
Un Harry Potter revu et corrigé par Thomas Pynchon? Revisitant le genre du roman d'apprentissage à la lueur de la contre-culture américaine, Jim Dodge nous livre avec Stone Junction un roman haletant où le merveilleux est mis au service d'une société secrète pour le moins marginale. Très proche de Thomas Pynchon par ses thèmes et sa fantaisie (conspiration, magie, illégalisme...), Jim Dodge a créé un personnage inoubliable, Daniel Pearse, partagé entre sa quête de la vérité (le mystère entourant la mort de sa mère) et sa mission subversive. Le tout rehaussé d'une vision pour le moins iconoclaste de l'alchimie...