Et puis voici des fleurs...
Pour des anthologies de ce genre, on parle généralement d'anthologie personnelle. Cela veut dire que l'auteur, tout en donnant à lire un panorama complet de notre patrimoine poétique, du Moyen Âge à nos jours, le fait de manière assez subjective, en choisissant tel poète plutôt que tel autre, et tel poème plutôt que tel autre. Il rejoint en cela Paul Éluard qui écrivait : « La meilleure anthologie est celle que l'on fait pour soi-même ». Patrick Poivre d'Arvor, qui aime et connaît la poésie - ce n'est d'ailleurs pas sa première anthologie - a choisi pour nous 150 poètes, de Ruteboeuf à Michel Houellebecq, couvrant ainsi dix siècles de poésie française - et de langue française - puisqu'on trouve aussi dans ce livre des poètes du Québec, d'Afrique, du Moyen Orient, de Suisse et de Belgique. Écoutons PPDA dans sa préface : « Les poètes sont des entremetteurs et ce florilège de mots effarouchés, comme une brassée de fleurs, est destiné à les remercier ». Chacun choisira la fleur qui lui convient.