Et Dior créa la femme
Un portrait de Christian Dior ? Oui, mais aussi un miroir dans lequel Francis Huster se regarde et regarde les femmes. Dans ce roman vrai et fantasmé à la fois où l’on croise son copain d’enfance Patrick Dewaere, Jean-Louis Barrault ou Jean Marais, le comédien s’est intéressé aux onze dernières années de Christian Dior (1905-1957), celles qui ont vu le succès d’un homme, d’un style et d’une marque. En se racontant au travers de l’histoire de Dior, Francis Huster se raconte lui-même, évoque sa mère couturière, ses souvenirs de théâtre, ses rencontres, ses rêves et le parfum envoutant des années 50. C’est surtout, dans un style très personnel, enthousiaste et inventif, le prétexte d’un éloge de la folie créatrice, de l’excellence française dans ce qu’elle a de plus admirable, de plus élégant. Et bien sûr, avant toute chose, le livre s’affiche comme une déclaration d’amour à celles sans qui Christian ne serait jamais devenu Dior et qui sans Dior, ne seraient pas tout à fait les mêmes : les femmes.