Un Amour Ottoman
« Ceci est le récit de la première correspondance que j’ai reçue dans ma vie. J’avais 13 ans, il en avait 16. Je l’appellerai A. C’était en 1958. Ce n’était pas mon premier grand amour. Le premier, je l’ai eu à l’âge de 9 ans. Il s’appelait A. aussi, mais il n’y a pas eu de mots. Sinon très récemment. Des mots déplaisants (désagréables). Sur un passé que je fus le seul apparemment à vivre (connaître), ou qu’il a renié comme tant d’autres l’ont fait, ou qu’il a tout simplement oublié. »
Jean-Luc Hennig écrit sur l’amour. Un Amour Ottoman est un précipité de toutes ses histoires d’amour. Un récit poignant à la première personne – furieusement écrit : « Il n’y a aucune souffrance dans le baiser : il y a un bonheur qui tourne sur lui-même. »