300 mots
300 mots. C'est ce que son rédacteur en chef concède à Nick Stella, journaliste en mal de reconnaissance et criblé de dettes, pour évoquer une étrange affaire. Un homme a été retrouvé mort, une prostituée dans son lit, une seringue d'héroïne plantée dans le bras. Fait divers apparemment banal, sauf que l'homme en question est un prêtre. Nick ne se doute pas encore que son enquête va le mener sur la piste d'un tueur particulièrement pervers. Obsédé par un poème de T S Eliot, celui-ci a un plan très précis. Dans l'ombre, il surveille ses proies et, sous des identités différentes, les approche, prêt à faire basculer leur existence bien tranquille en leur rappelant un souvenir qu'elles auraient préféré oublier. Il le sait, l'une d'entre elle est responsable de la mort, vingt ans plus tôt, d'une adolescente lors d'une soirée d'Halloween. Que s'est-il passé ce soir-là ? Et laquelle des cinq personnes présentes lors du drame est coupable ? Pour notre plus grand plaisir, Richard Montanari nous met, avec ce remarquable récit de vengeance à la tension permanente, sur la piste de deux coupables, l'un dans le passé, l'autre dans le présent. Avec une perversité rare, il nous entraîne dans l'esprit du tueur sans jamais nous en révéler l'identité. Il est pourtant l'un des protagonistes principaux de l'enquête de Nick : au lecteur de deviner lequel avant un final qui restera dans toutes les mémoires.