Elle s'appelait Françoise...
Il y a les photos riantes de Françoise Dorléac, piquante, posée, les cheveux en bataille, l'oeil qui frise, et cette beauté inaltérable. Il y a le texte de Patrick Modiano, promeneur admiratif qui croise la jeune femme dans certaines rues de Paris, la perd et la retrouve encore.
Il y a l'entretien avec Catherine Deneuve, parlant enfin de sa soeur avec douleur, bonheur et liberté à la cinéaste et journaliste Anne Andreu.
Françoise Dorléac est morte il y a cinquante ans, à l'aube d'une carrière qui devait être forte, imposante et longue.
Ce livre n'a rien d'une commémoration sévère, c'est un hommage tout tendre et remarquable, sobre et serein à une actrice éclatante, fascinante et joliment aimée. L'Express, décembre 1996.