La Quadrature du meurtre
Un marchand d'armes assassiné dans un bunker de luxe hermétiquement clos. Deux limiers qui mènent brillamment leur enquête : elle est commissaire, et française ; il est commissaire, et batave (le trucidé est ressortissant néerlandais). Quelques démonstrations d'une imparable logique plus tard, on s'aperçoit que la raison ordinaire n'a fait, depuis le début, que se prendre les pieds dans le tapis. Trois " coupables " sont passés aux aveux. C'est trop. Et même un rien inquiétant, car chacun d'eux propose une version des faits on ne peut plus crédible. Il est vrai qu'en notre drôle d'époque ce sont souvent les innocents qui se mettent à table... Jean Alessandrini, ex-prix Goncourt " Jeunesse ", invente ici un nouveau genre de récit à énigme : où la pertinence du discours est à l'exacte mesure de son impertinence.