Au premier chant du merle
Dépressive, taciturne, hantée par son passé et les visions d'une "dame en vert", Elizabeth vit recluse dans son appartement, coupée du monde, limitant tout contact social.
Jusqu'au jour où son voisin septuagénaire, Elias, s'adresse à elle par la fente de sa boîte à lettres. Ce rapport rare la trouble - et la touche. Elle lui répond alors en lui offrant un recueil de poèmes. Un dialogue se noue entre ces deux êtres à la dérive. Le jour où elle est témoin de l'agression du vieil homme, elle prévient Otto, l'ami d'Elias, qui habite le même immeuble qu'eux. Elizabeth et Otto apprennent alors à se connaître - se rapprochent.
Par la grâce de cette mésaventure, ces trois êtres fragiles, que tout opposait, vont apprendre à se serrer les coudes - et à s'ouvrir : accepter de se dépasser, combattre ses peurs, pour connaître, enfin, la quiétude auprès des siens. Et, peut-être, l'amour.