Moi, le Serpent
Les mémoires inédites de l’homme le plus rusé des cinquante dernières années.
Présentation de l'éditeur
Il y a une légende Sobhraj : tueur en série le plus fascinant des années 1970, il doit aussi sa notoriété mondiale à la série à succès que lui a consacrée Netflix… qu’il juge « fausse à 80 % ». Ce Franco-Vietnamien a sévi en Inde, en Thaïlande, en Afghanistan, à Hong Kong, à Singapour, au Pakistan. On ne compte plus ses escroqueries et ses évasions spectaculaires. Il parlerait cinq langues, serait incollable en droit international. Quant à son surnom de « Serpent », il le doit à son aptitude à enjôler ses victimes, routards ou hommes d’affaires qu’il endort – parfois pour longtemps – et détrousse, avant de fausser compagnie aux enquêteurs. Leur nombre ? Indéterminé…
Libéré en 1997, il revient en France, essaie de vendre son histoire à un producteur de cinéma et entre en contact avec la CIA. Il veut tirer profit de ses contacts avec les milieux islamistes, noués en prison à Delhi, et effectue plusieurs missions de renseignement au Pakistan. Mais en 2003, erreur fatale, il s’envole pour le Népal. Arrêté, jugé lors d’un procès expéditif, il est condamné à vingt ans de détention pour des meurtres qu’il nie farouchement.
Alors qu’il espère sortir bientôt de la prison centrale de Katmandou, Charles Sobhraj, 78 ans, dont près de 45 passés derrière les barreaux, livre pour la première fois sa vérité – ou plutôt ses vérités – dans ces mémoires recueillis clandestinement par Jean-Charles Deniau, journaliste et réalisateur.
Le « Serpent » y raconte son enfance déracinée, sa jeunesse délinquante, ses trafics, son parcours judiciaire chaotique et les motifs réels de son départ pour le Népal. Un document exceptionnel.