L'Ile des chasseurs d'oiseaux
Marqué par la perte récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d'une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n'est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d'y être découvert. Cependant, dès l'autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. Sur cette île tempêtueuse du nord de l'Écosse, couverte de landes, où l'on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd'hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l'expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d'hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s'est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd'hui ? Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l'histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l'auteur tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.