Sept gingembres
Sept gingembres suit l'histoire d'Antoine, publicitaire de 43 ans, "un père attentionné, un manager toxique, un mari aimant, mais aussi un prédateur sexuel". Il reçoit la visite d'un inspecteur du travail au sujet de la tentative de suicide d'une employée. Si la procédure ne l'inquiète pas, il est bientôt rattrapé par une vague de témoignages sur les violences sexistes.
Ce premier roman de Christophe Perruchas suit comme en caméra embarquée un homme rattrapé par la vague #metoo.
Présentation de l'éditeur
Il s’appelle Antoine, il a quarante-trois ans. Il travaille dans la publicité et quand il reçoit la visite d’un inspecteur du travail au sujet de la tentative de suicide d’une employée, il se dit que la procédure ne présente pas le moindre risque.
C’est un père attentionné, un manager toxique, un mari aimant, mais aussi un prédateur sexuel, un publicitaire exsangue, une victime des temps qui vont, un coupable sans aucun doute.
Il vit, on le suit, caméra à l’épaule, instantanés de ses maintenant, haïkus éclatés, qui vont nous révéler petit à petit l’ensemble de l’image, pixel après pixel.
Toutes ces zones grises sont autant de nuances qui finissent par constituer un visage familier : celui de l’époque.
Qui s’achève dans la chute d’un mâle blanc, quadragénaire, asphyxié par un système dont il est le combustible.
En véritable sismographe, Christophe Perruchas enregistre cet effondrement qui fait écho à celui d’un vieux monde à bout de souffle.