Mairan et les premières théories de l'aurore boréale
Après le mini-âge glaciaire de l'époque Louis XIV, le Soleil connaît un regain d'activité. Les aurores boréales deviennent fréquentes et intenses, stimulant le débat scientifique en ce siècle des Lumières, si bien nommé ! Parmi les théories de Halley (magnétisme), Euler (impulsion), ou Franklin et Canton (électricité), celle de Mairan (1678-1771) avec l'apport de matière « de l'atmosphère du Soleil à l'atmosphère terrestre » est validée à l'ère spatiale. En 1733, son traité physique et historique de l'aurore boréale révèle un physicien moderne : statistiques afin d'établir une historicité de corrélations avec la lumière zodiacale ou les taches solaires, ainsi qu'un réseau d'observateurs pour enrichir sa base de données et déterminer la hauteur des aurores.