La conspiration Jeanne d'Arc
Jeanne d'Arc n'était pas celle que l'on décrit depuis des siècles dans les manuels scolaires. Elle était en réalité la demi-soeur de Charles VII. La falsification des documents officiels a été démontrée.
La femme la plus puissante de France, étrangement négligée par tant d'historiens réputés, Yolande d'Aragon, future belle-mère du roi Charles VII, la fit enlever au berceau afin de préserver la dynastie des Valois, que menaçait d'exterminer le redoutable Jean sans Peur, duc de Bourgogne.
Sur ces bases, Gérald Messadié a reconstitué la véritable histoire d'un personnage légendaire, car l'admiration pour l'héroïne n'exclut aucunement la recherche historique.
Dans ce premier tome, tout en faisant revivre le quotidien de l'époque, l'auteur démontre que Jeanne ne fut jamais bergère, mais fut très tôt préparée à sa mission par les héritiers des Templiers, les Chevaliers de Sion. Ainsi s'expliquent, par exemple, sa maîtrise de la langue et l'assurance avec laquelle elle interpelle maints grands personnages, dont le duc de Bourgogne lui-même. Seuls les amateurs de l'imagerie d'Épinal pourraient croire encore que « la petite bergère » sut revêtir une armure le jour même de son arrivée à Chinon, chez le Dauphin Charles, et défaire le duc d'Alençon en tournoi singulier.
Soutenue par Yolande d'Aragon, elle parvint à rendre son courage au Dauphin que ses parents, un roi atteint de démence et une reine notoirement dévergondée, avaient désavoué au profit des Anglais pour prétendue « bâtardise ». Car la puissante organisation financière bâtie par les Templiers trois siècles plus tôt, et dont Yolande d'Aragon était la cheville centrale, exerçait toujours son influence. Ce fut elle qui assura durant des années les frais du « petit roi de Bourges » pour mobiliser de vastes armées et contrecarrer les tentatives anglaises d'occuper la France.
Depuis son ouvrage sur la vie de Jésus, L'homme qui devint Dieu (plus de 3 000 000 exemplaires vendus en comptant les traductions), l'oeuvre historique de Gérald Messadié, sur le comte de Saint-Germain, L'homme qui ne voulait pas mourir, sur Joséphine, l'obsession de Napoléon, ou sur la dernière impératrice de Chine, Tseu-Hi, L'impératrice fatale, a témoigné infailliblement de sa conviction qu'en histoire, rien n'est jamais définitivement acquis.