Un goût d'éternité
Petit Georges aime ses longues promenades dans la garrigue aux côtés de l'oncle Jules. Il apprend le langage du mistral, observe l'envol des oiseaux, la lumière sur les étangs. Jules lui transmet son amour pour la Camargue et, en bon gardian, sa passion pour les taureaux et les chevaux. Puis Georges grandit. Puis il vieillit... On l'appelle désormais « papet ». Anaïs, sa petite-fille, l'entraîne dans le pays des souvenirs. Et les voilà partis tous les deux sur les chemins du passé. Le papet se livre sans nostalgie mais avec une grande tendresse. La fête locale, les ferrades, son premier razet, les vendanges, les parties de pétanque sous les platanes, autant d'ambiances, d'odeurs et d'émotions qui ont comme un goût d'éternité. Il lui raconte surtout sa famille, des gens ordinaires et solidaires. Anaïs écoute et s'imprègne de cette histoire qui est la sienne. Et, comme elle, nous nous laissons entraîner dans la Camargue d'antan.