Les Prétendants
Ce volume, cette « trilogie romanesque » en même temps que romaine contient trois romans brefs, ce qu’en anglais on appelle des « Novellas ». Chacun d’entre eux prend Rome pour cadre, une Rome que Lodoli réussit à rendre poétique et mystérieuse, secrète.
Le premier texte raconte la vie et la mort d’un jeune homme embauché pour des courses suspectes, puis transformé en jardinier par son énigmatique patron qui ne communique avec lui que par mots sibyllins. Un jour il trouve dans la piscine une créature mystérieuse, une sirène ? Le deuxième met en scène plusieurs personnages qui vont essayer de sauver une autre étrange créature, un Martien ? en train de mourir. Prétexte à parcourir Rome dans toutes ses dimensions, pas seulement topographiques et à mettre en scène l’écrivain Lodoli en butte à la colère de l’un de ses personnages...
Le troisième raconte la longue attente et les rencontres qu’elle provoque d’un jeune poète qui s’estime appelé à publier dans une revue introuvable mais qui est pour lui comme un graal. Il en deviendra finalement le directeur.
Bien sûr ces histoires sont belles, amples et riches, comme les personnages qui les traversent. Mais leur écriture, merveilleusement transposée en français par Louise Boudonnat, les transcende littéralement.