La grâce des brigands
Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une sœur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles).
C’est le début des années 70 et des rêves libertaires. Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable.
Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina Väätonen ?
Une famille toxique, une comédie américaine, quelques trahisons, un tremblement de terre sont quelques-uns des éléments qui composent cette histoire au dénouement imprévisible – comme dans la vraie vie. Avec ce livre doué d’une énergie littéraire peu commune, Véronique Ovaldé s’éloigne de l’univers du conte et nous donne un pur roman