Les Jours enfuis
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie new-yorkaise est un rêve : lancements de livres, vernissages et sorties dans la haute société se succèdent ; ils ont des métiers qu'ils adorent, une vie de famille parfaite, un loft à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.
Mais tout cela a un revers : Russell, éditeur indépendant, peine à faire fonctionner sa maison. Corrine, quant à elle, se consacre à aider les plus démunis que compte cette ville incroyablement riche.
Leur vie de couple est subitement mise à l'épreuve quand Russell se lance à corps perdu dans la publication d'un roman dont il veut faire un succès, tandis que Corrine retrouve Luke, l'homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre...
Les Jours enfuis est le plus « salterien » des romans de Jay McInerney.
Car les héros ont vieilli. La folle énergie des années 90, le cynisme des années 2000 ont cédé la place à une forme de nostalgie. On retrouve dans Les Jours enfuis tout ce qui fait de Jay McInerney un des écrivains les plus brillants de sa génération : l'humour, la légèreté, l'élégance, et cet art de croquer avec férocité la comédie sociale.