Le gardien du feu
Le cadre du roman est le phare de la Vieille (ou de Gorlébella) au large de la pointe du Raz. Le gardien-chef du phare Goulven Denès tombe amoureux de la solaire Adèle. Mais Adèle s'ennuie durant le mois où son mari est en poste de garde au phare et bientôt, à la faveur d'un retour dans son pays, elle rencontre un homme qu'elle fait engager au phare et dont elle devient la maîtresse en l'absence de Goulven, c'est du moins la version qui finit par se dévoiler à l'infortuné mari. Quand Goulven apprend son infortune, devant des preuves affolantes qui lui brisent le coeur et font rugir son entendement, il en devient fou et décide de se venger des traîtres dans une mise en scène qui, du phare, fera le protagoniste essentiel. L'on découvre le lent cheminement du drame qui va se jouer par une sorte de double journal : celui réglementaire du service du phare et celui intime des tourments personnels qui assaillent le gardien. Un grand chef-d'oeuvre de la littérature bretonne, doublé des magnifiques lithographies de Mathurin Méheut.