Facebook m'a tuer
Facebook n’est pas un site Internet. C’est un mode de vie. Réseaux sociaux, sites de rencontres en ligne, jeux en réseau, chat, smartphone : qu’on le veuille ou non, ces techniques créent de nouvelles habitudes qui révolutionnent nos relations amicales, amoureuses et familiales. Hier, on s’appelait au téléphone pour se donner rendez-vous et on se voyait. Aujourd’hui, on s’envoie des " bizzz " et des " love " et des " on se voit quand ? ? ? " par chat, mail ou SMS, et il n’a jamais été aussi difficile de se voir. Hier, on appelait on appelait ses amis " en direct " pour les inviter à une soirée. Aujourd’hui, on fait un mail commun ou on crée un événement sur Facebook, où de plus en plus de gens cochent la case " je viendrai peut-être ".
Hier, quand on se présentait à un rendez-vous avec un inconnu, c’était pour le connaître. Aujourd’hui, on ne s’y rend plus sans avoir auparavant googlé ou facebooké celui ou celle qu’on va rencontrer ; bref sans avoir l’impression de le ou la connaître déjà. Hier, on croyait qu’une naissance, qu’un week-end en amoureux ou qu’un dîner arrosé relevaient de la sphère privée. Aujourd’hui, la génération transparente balance ces photos à ses 1 600 " amis " sur Facebook parce que c’est fun, parce qu’il n’y a rien à cacher, parce que tout le monde le fait.