Mon amour kalachnikov
Agathe vit depuis trois mois à Lyon, où elle vient de s'inscrire en première année de fac d'histoire. Elle s'est déjà fait une amie, Lucia-Piaz, une étudiante équatorienne, et a un amoureux, Gilan, qui est apprenti ferronnier.
Un soir de baby-sitting, elle se retrouve dans un appartement cossu de la Croix Rousse, chez les Levallois, où elle croit reconnaître, sur une photo du père, l'homme qui l'a prise en chasse avec sa Scénic un mois auparavant dans le quartier et l'a coincée contre un mur. Elle tente d'appeler Gilan pour qu'il la rejoigne, mais il ne répond pas. Le lendemain, c'est la police qui la réveille. L'homme a été retrouvé mort dans la cour de l'immeuble. Etait-il vraiment son agresseur ? Qui est responsable de cet assassinat ?
Quatre voix vont alterner et raconter les tenants et aboutissants de ce mystère complexe. Celle d'Agathe, tout d'abord. Chinoise par sa mère, très amoureuse de Gilan, elle est suspectée dans un premier temps par la police, et s'interroge sur la vraie personnalité de son copain : elle n'aime pas sa « bande », et depuis le meurtre, elle n'arrive pas à le joindre.
Gilan, ensuite : on découvre peu à peu qu'il héberge chez lui, depuis la nuit du crime, une fille, et qu'il cherche les moyens de lui faire passer la frontière.
La voix de Vlad, le plus proche copain de Gilan, qui lui sert de double dans certaines situations difficiles et se révèle être un trafiquant de drogue.
Enfin, la voix d'une jeune fille chinoise, immigrée illégalement en France via des réseaux de passeurs, rendue à l'état d'esclave par les Levallois.