La Vie de château
Cher M. Tanner,
J'ai pris connaissance avec intérêt et sympathie des mésaventures qui ont émaillé la restauration de votre maison. Soyez assuré que j'ai compati en connaissance de cause à vos malheurs. Mais si j'ai bien compris, tout cela n'a guère duré qu'un an environ... Un an de trop, de votre point de vue, je n'en doute pas.
Moi, ça fait plus de trente ans que ça dure, et rien n'indique que les choses devrait aboutir favorablement dans un avenir prévisible... Ma famille semble condamnée aux travaux à perpétuité, et ce qui a été une galère pour mon mari et moi est en train de devenir, par héritage le destin menaçant de ma fille et de mes trois fils, sans parler encore de mes petits-enfants...
Mon histoire me paraît dès lors mériter une sympathie réciproque. Je vous invite à en prendre connaissance, ne serait-ce que pour l'enrichissement de votre expérience...