Voyage au pays du silence
Après avoir exploré les déserts et les sommets de plus de cinquante pays, voyageant au gré de sa fantaisie et de ses rencontres, Neil Ansell, pris d’une urgence soudaine, rentre à Londres, se réfugie dans un squat, avant d’accepter un poste de gardien au fi n fond de la campagne galloise, où il vit reclus. Une expérience d’extrême solitude, qui le transformera : débarrassé du brouhaha, il lui semble enfin se retrouver.
Ermite¹? Pas vraiment. Seulement le temps de réapprendre le monde. Voilà qu’il entreprend des randonnées, toujours en solitaire, sans jamais avoir de carte, jusqu’aux confins de l’Écosse — pour découvrir, au fil des routes, qu'il est en train de perdre l’ouïe —, une expérience qui s’avérera bouleversante et source d’une ouverture autre.
Car s’il peut de moins en moins entendre, Ansell semble de mieux en mieux voir, et nous fait ainsi ouvrir les yeux, autrement.
Un chant d’amour émerveillé à l’Écosse des Highlands, raconté avec un lyrisme intense, tenu de bout en bout. Une élégie en l’honneur d’un paradis déjà presque perdu, que la littérature continuera à nous faire entendre.