La Nuit de haschich et d'opium
Elle est jeune, ravissante, divorcée et ...encore riche. Celle qui jamais n'est ici nommée est prise dans un piège un peu magique. Il était une fois à Pondichéry, trois messieurs vieillants qui firent un pari : obliger à danser la belle qui les a tour à tour éconduits, dans le temple de la danse de Chidambaram. Une nuit d'opium et de haschich se déroule alors entre rêves et réalités. Un défi que malgré les mauvais présages, elle ne pourra éviter. Magre nous apparaît ici comme un cas unique d'écrivain spiritualiste au XXe siècle. Si cela est singulier, et si ce mélange d'érotisme et de spiritualité sent le souffre, pourquoi mépriser son témoignage en une époque où les divers matérialismes, dialectiques ou pas, faisaient des morts par millions ? En effet, chez lui se lit le credo platonicien éternel, que les causes d'un monde visible sont cachées dans une réalité invisible, même si celle-ci n'est visible qu'indirectement, et l'espérance profonde en une autre vie : " Je sais qu'autour de moi se déroule la féerie du monde spirituel, où s'élaborent les causes du monde matériel, où la beauté est permanente, où l'amour est l'élément essentiel dans lequel tout se meut. "