Des Camions de tendresse

Dans ces Camions de tendresse, Françoise Rey revisite le coup de l’auto-stoppeuse, version années 90 où règnent chamboulements amoureux et quête d’identité sexuelle. Lorsqu’au milieu d’une nuit, l’héroïne, Vick, s’embarque à bord du camion de Marc et Tristan, loin de découvrir deux rustauds machos, dragueurs impénitents des madones de l’asphalte, la voici encadrée par un couple d’homosexuels. « Ils étaient beaux. Plus que beaux. Super rayonnants, presque irréels à force de splendeur. Ils aimaient la bière, le vin, l’alcool, les fumées à mirage, la route et la sueur, la fatigue vaincue, les horizons lointains, l’eau, la terre, le feu, les épices et la vie, et par dessus tout, la musique et la danse (...) Ils étaient grands. Plus que grands. Géants, archi-musclés, hyper virils. Et pédés... » Les quelques kilomètres du départ dureront deux années, le temps d’une vie à trois chargée de désirs et de combinaisons amoureuses hors du commun.