Le bateau du père
L’ouvrage prend pour point de départ un drame hallucinant : en plein brouillard, dans la nuit du 25 au 26 juillet 1956, le paquebot suédois Stockholm et le fleuron de la flotte italienne, Andrea Doria, entrent en collision. Centré sur le personnage de Nickie, le récit prend ensuite une tournure plus romanesque et effectue une plongée au coeur de la communauté bretonne face au rêve américain. L’avant du Stockholm pénètre au sein du navire italien telle une dague géante, dans un fracas étourdissant, faisant de nombreuses victimes. L’Andrea Doria est touché à mort. Par un étrange caprice du destin, l’étrave du bateau suédois enlève et sauve un petit garçon, Ralph Collin, qui se trouve littéralement catapulté sur l’avant du Stockholm, suspendu au-dessus des abîmes, dans un lit de tôles et de poutrelles tordues. Sa mère, Nickie Wood, actrice de cinéma franco-américaine, d’origine bretonne, ne sait ce qu’il est devenu… Le paquebot Île-de-France, navire emblématique de la flotte transatlantique française, porte secours aux naufragés. Centré sur le personnage de Nickie, que la catastrophe a conduite à s'interroger sur sa vie (sentimentale et professionnelle), le récit prend ensuite une tournure plus romanesque et effectue une plongée au coeur de la communauté bretonne face au rêve américain. Entre fiction et document, ce livre plonge le lecteur dans une aventure à la fois humaine et maritime. Concernant le sauvetage des passagers de l'Andrea Doria, Jean-Paul Ollivier s'appuie sur le récit que lui en a fait son père, infirmier à bord de l'Île-de-France. Le personnage de Nickie Wood est inspiré de l'actrice Ruth Roman, qui se trouvait effectivement à bord de l'Andrea Doria, avec son jeune fils.