Coffret 2 titres Michel Quint : Effroyables jardins - Aimer à peine
Effroyables jardins
« Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. [...] L'ancien secrétaire général de la préfecture a peut-être remarqué ce clown mais rien n'est moins sûr. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé :
- Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir ? »
L'auteur dédie ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun et de son père, ancien résistant.
Le deuxième volet d'Effroyables Jardins a paru en 2002 aux éditions Joëlle Losfeld sous le titre Aimer à peine.
Aimer à peine
En 1972, au moment des attentats terroristes aux jeux olympiques de Munich, le narrateur (le jeune garçon d'Effroyables jardins) prépare un mémoire sur les coulisses politiques du milieu sportif. À cette occasion, il rencontre l'officier allemand qui fut à l'origine de l'arrestation de son père et de ses amis. Se pose alors la question de la responsabilité de la culpabilité d'autant que le narrateur vit une histoire d'amour avec une jeune allemande...