La Fièvre bâtisseuse
Mikaël Ollivier a écrit ce roman il y a dix ans, une œuvre de jeunesse, d’une grande maturité. Il a depuis beaucoup retravaillé la forme,mais sans doute pas le fond. Ce destin ordinaire d’un fonctionnaire ordinaire est aussi l’histoire universelle de nos désirs, ambitions, projets confrontés à la réalité.A quelques mois de la retraite, Jean-Louis Massin réalise qu’il n’a jamais vraiment vécu. Fonctionnaire à l’existence millimétrée, célibataire hanté par l’ombre de sa défunte mère, il n’a connu qu’une seule passion : la lecture. Et soudain, à cinquante-neuf ans, se révèle à lui sa tardive vocation : l’écriture.Avec autant d’excès qu’il avait jusqu’alors de prudence, Jean-Louis plaque tout et se lance. Les livres qui étaient un refuge deviennent une étroite planche de salut, comme une ultime opportunité de donner un sens à sa vie. En découvrant tardivement sa vocation d’écrivain, Jean-Louis se découvre luimême... pour le meilleur et pour le pire.