Le Tain des choses
L’ouvrage se compose de quatre textes aux titres éloquents (et presque suffisants à vrai dire) : “la ressemblance, c’est-à-dire l’oubli” (lorsque je peins la réalité je donne la ressemblance, lorsque je copie un tableau il ressemble à… ?), “l’image et son double caché”, “trait pour trait” (où toutes les questions du peindre sont abordées par l’expérience et la connaissance).
Variations littéraires sur la peinture donc, poursuivies au travers de l’expérience des peintres dont l’auteur partagea le chemin (Charles Marks) ou qu’il lut (il égrène en notes marginales leurs propos). Il se questionne, sans pose ni instrumentation théorique ou conceptuelle déconstruite ou non, sur l’acte de peindre dans son rapport au réel, sa représentation en ressemblance ou non, avec les poètes et les peintres il se demande de quel côté le réel se situe.
Les opinions de l’auteur sont accessibles par tout fin lecteur sans nécessité d’un “background” de “savances” variées ; pour tous les goûteurs de réflexions vivantes.