Devant la mort
Devant la mort correspond au livre III du De la nature des choses de Lucrèce, poète latin du 1er siècle av. JC. A la suite d'Épicure, Lucrèce tente de nous délivrer de l'angoisse de la mort qui est l'obstacle majeur à notre bonheur.
Le poète y démontre que l'âme naît et meurt en même temps que le corps. Ainsi la mort n'est alors pas à craindre, et les hommes ont tort de redouter un état qu'ils ne pourront jamais connaître car comme dit Epicure: «la mort n'est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de sensation. [...] Le plus terrifiant des maux la mort n'a donc aucun rapport avec nous puisque précisément, tant que nous sommes, la mort n'est pas là, et une fois que la mort est là, alors nous ne sommes plus.» Ainsi nous sommes éternels.