Dead line
« Pas de dialogue possible. Il est mort, c'est la vie. Ce qu'on peut dire d'une antichambre à l'autre, au seuil de la chambre des morts. On veut valser et vaciller, tout à la fois, se taire, alors on cause. Ce qui est dit, c'est du gris à côté de l'image, un commentaire, mais comment taire les calembours, les calomnies, l'impossibilité d'émettre un son qui s'articulerait autour d'une pensée pouvant voir la mort en face. » D'une matinée mortifère à la soirée meurtrière, sur une feuille volante et volée d'agenda, un homme erre, derrière son hypothétique frère, dans Paris en demi-teinte, Hervé Prudon et Muzo vagabondent et digressent de concert. Dans la schizophrénie, ça va tellement mieux quand on est deux.