Jack l'Eventreur démasqué
Une formidable enquête que l'on suit comme un polar ! Londres, nuit du 31 août 1888, quartier de Whitechapel. Un sifflet strident déchire la nuit. Le corps d'une femme, une prostituée, Mary Ann Nichols, gît dans une mare de sang. Égorgée, mutilée... Jack l'Éventreur vient de frapper. Quatre autres malheureuses tomberont jusqu'au 9 novembre 1888. Le tueur fou de l'Est londonien n'a jamais été arrêté... L'enquête a piétiné, l'émeute a failli embraser Londres, les têtes sont tombées dans les rangs de Scotland Yard. Depuis plus d'un siècle, toutes les suppositions - même les plus grotesques -, toutes les pistes ont été suivies pour tenter de mettre un nom sur Jack, un visage. Il a pris les traits d'un peintre, d'une femme, d'un marin, d'un rejeton de l'aristocratie, d'un médecin, etc. Toutes les pistes ? Non ! Personne ne s'était penché sur le parcours atypique d'un homme lié de près à cette sanglante affaire. Pourtant, à l'époque, un haut responsable de Scotland Yard déclarait : " L'affaire est une 'patate' très chaude ", tandis qu'un autre affirmait : " Si j'avais révélé le nom du coupable, cela aurait nui à la réputation de la police ". Et que dire de cette lettre reçue le 10 octobre 1888 par la police et classée sans suite : " Monsieur, les crimes commis à Mitre Square City et dans le district de Whitechapel furent perpétrés par un ex-agent de police de la Métropolitaine Police qui fut démissionné de la Force (...) Le mobile des crimes est la haine et le dépit contre les autorités du Yard. " Ou de celle-ci émanant de Jack lui-même et adressée au directeur de Scotland Yard, Charles Warren : " Cher patron, le treizième de ce mois, je pense que mon travail sera de te faire renvoyer. Dès que possible je deviendrai un membre de la Police, je pourrai bientôt te demander des comptes... " Les crimes cesseront le jour même où Warren démissionnera... Après vingt années d'enquête, Sophie Herfort dévoile plus de trente preuves accablantes contre un individu jamais soupçonné : un inspecteur chassé de la police par Charles Warren, trois jours avant le premier crime de l'Éventreur. Ce même homme réintégrera Scotland Yard neuf mois après les crimes de Jack... mais finira par quitter le service après quelques années pour troubles psychiatriques... Ces éléments troublants ne sont qu'un échantillon des faits et données archivistiques qui, toutes, désignent un seul et même homme... un membre de la haute société britannique, acteur dans l'âme, chasseur invétéré qui, dans ses Mémoires, se souvenait avec bonheur de ses chasses au chacal dans les plaines du Bengale. Chacal s'écrit " Jackal " en anglais ; mais notre homme s'est contenté de coucher sur papier " Jack "... L'affaire peut enfin être classée !
Professeur de français langue étrangère (Alliance française), diplômée d'études d'arts approfondies, licenciée de philosophie, formée à la psychopédagogie et à la neuropsychiatrie (Paris-V), Sophie Herfort nous livre ici le résultat de près de vingt ans de travail autour de l'affaire " Jack l'Éventreur ". Une énigme dont elle a trouvé la clé.