Louise s'habille
L’auteur esquisse dans ces trois textes une sorte d’autobiographie imaginaire.
La première histoire raconte celle d’un gamin, réfugié hongrois de la grande époque (1956), balloté par l’Histoire de Hongrie en Autriche, puis soldat égaré dans l’armée d’un pays qui n’aime que ça (l’armée, pas les réfugiés) : la Suisse…
Le deuxième récit retrouve le même personnage, étudiant sans souci et sans le sous au bord du lac le plus riche du monde, le lac deGenève où il joue les Don Juan, et essaie de faire croire aux lecteurs qui ne l’ont pas connu qu’alors, là-bas, il était drôle, beau, séduisant et qu’il plaisait…notamment à une riche héritière américaine.
La dernière nouvelle n’en est pas une : c’est une réflexion banale ponctuée d’exemples sur la vanité de l’agitation ; un hymne à l’indifférence des pierres, au bonheur immédiat ne se reposant que sur la sensation d’être. On y parle du vent à Genève, de la poussière au Caire, des bruits et des odeurs qui accompagnent un coucher de soleil en Touraine.