Figure vocative
« La poésie d’Anne-Marie Albiach pose la question de sa propre lecture et de toute lecture. Sa possibilité, son degré d’appréhension du sens, sa vitesse. Imposant une scansion par la spatialisation des mots, un rythme (une pulsation ? Rappelons qu’État, par exemple, a été travaillé au magnétophone), elle offre au lecteur la possibilité d’une recréation permanente du texte tout en le heurtant dans ses habitudes linéaires, le ronron des flots de proses quotidiennes, l’enchaînement logique des énoncés. [Laure Limongi] »
« figure vocative » est une œuvre poétique où l’expérience de l’écrit est extrême, induisant sa propre perte, et se révèle dans une dimension physique fortement érotisée qui n’est pas sans rappeler Bataille.