Bordeaux
« Cette ville où nous naquîmes, où nous fûmes un enfant, un adolescent, c'est la seule qu il faudrait nous défendre de juger : elle se confond avec nous, elle est nous-mêmes ; nous la portons en nous. L'histoire de Bordeaux est l'histoire de mon corps et de mon âme. » Ces magnifiques lignes de François Mauriac évoquent la rue du Mirail et le quartier de la Grosse Cloche, Tour Pey-Berland, Cathédrale, « Mériadeck à quelques pas de l'Intendance », le Grand Théâtre, l'île du Jardin public et la place des Quinconces, « les rues brumeuses de Saint-Michel » et la Croix de Saint-Genès bordée « de ces maisons sans étage que les Bordelais dénomment échoppes » enfin, plus loin, les courts du club Primrose et les régates d'Arcachon. Très certainement le plus beau texte écrit sur Bordeaux.